UNE GRANDE PREMIÈRE
VERSEMENT D’UNE RISTOURNE AUX CLIENTS DES FONDS FMOQ ET DES FONDS GESTION PRIVÉE FMOQ

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Montréal, le 8 septembre 2020 – À compter de cette année, les clients des Fonds FMOQ et Fonds gestion privée FMOQ recevront une ristourne d’honoraires annuelle. En effet, la Société de gérance des Fonds FMOQ inc. partagera une partie des bénéfices avec ses clients des sociétés Conseil et Investissement Fonds FMOQ inc. et Société de gestion privée des Fonds FMOQ inc.

Pour l’année 2020, chacun des portefeuilles actifs des clients détenant des unités de Fonds FMOQ* et de Fonds gestion privée FMOQ à la date de distribution du 15 septembre sera bonifié d’une ristourne d’honoraires de 0,025 %, ou 25 cents par 1 000 $ d’actifs. Ainsi, les clients de Conseil et Investissement Fonds FMOQ inc. et de Société de gestion privée des Fonds FMOQ inc. recevront des ristournes pour un montant total de 460 000 $.

La politique adoptée par le conseil d’administration de la Société prévoit que celui-ci établira, en juillet de chaque année, le pourcentage de la ristourne.

Ce taux sera appliqué à la moyenne des valeurs marchandes des Fonds détenus à la fin de chacun des 12 mois précédant la date de distribution. Le calcul s’effectuera dans chaque portefeuille actif d’un client, de sorte que la ristourne y sera déposée sous forme d’achat de nouvelles unités. Étant considérée comme un revenu d’intérêt, cette ristourne n’affectera pas les maximums de cotisation permis dans les régimes enregistrés (REER, CELI, REEE, etc.).

Citations
« Depuis que la Fédération a créé, il y a plus de 40 ans maintenant, son premier Fonds commun de placement, les médecins et leurs proches qui y participent sont mieux outillés que jamais pour maîtriser leur sécurité financière. Année après année, l’équipe professionnelle des Fonds FMOQ leur donne accès à de l’information de première main ainsi qu’à des produits et services financiers parfaitement adaptés à leurs besoins. Aujourd’hui, nous sommes extrêmement fiers de cette initiative novatrice qui constitue une première et qui témoigne de la solidité et du dynamisme d’un organisme de placement collectif dont la vision, les valeurs et les actions le démarquent nettement de la concurrence. »

Docteur Louis Godin, président des conseils d’administration
Société de services financiers Fonds FMOQ inc. et ses filiales

« La crise sanitaire qui ébranle tous les secteurs d’activité s’avère une occasion idéale de réitérer l’attachement de notre équipe à des valeurs fondamentales parmi lesquelles le partage occupe une place prépondérante. En effet, depuis plus de vingt ans, nous partageons nos expertises, nos conseils, des rendements supérieurs ainsi que des frais de gestion imbattables. Partager désormais une partie de nos surplus d’exploitation grâce à une gestion rigoureuse, réfléchie et avisée, c’est notre façon à nous de remercier les membres de la FMOQ et leurs proches qui honorent notre équipe de leur confiance et qui sont les principaux artisans de la progression spectaculaire et du succès retentissant que constituent les Fonds FMOQ. »

M. Jean-Pierre Tremblay, vice-président exécutif
Société de services financiers Fonds FMOQ inc. et ses filiales

À propos des Fonds FMOQ
Les Fonds FMOQ sont des fonds communs de placement conçus spécifiquement pour les médecins omnipraticiens du Québec et leurs proches. Le premier Fonds, le Fonds omnibus FMOQ, a été créé il y a plus de 40 ans. Composés de titres de haute qualité, ces Fonds offrent des rendements très concurrentiels et profitent des frais de gestion parmi les plus bas de l’industrie. Depuis 2002, une entente de partenariat avec l’Association des optométristes du Québec (AOQ) donne accès à ses membres aux produits et services Fonds FMOQ. Aujourd’hui, il y a neuf (9) Fonds FMOQ, soit les Fonds monétaire, équilibré conservateur, omnibus, placement, revenu mensuel, obligations canadiennes, actions canadiennes, actions internationales et omniresponsable.

À propos de Société de services financiers Fonds FMOQ inc.
La Société des services financiers Fonds FMOQ inc. est une filiale à part entière de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) dont la mission consiste principalement à offrir aux membres et à leurs proches des produits et services financiers de haute qualité au meilleur coût possible. Pour ce faire, elle chapeaute les filiales Société de gérance des Fonds FMOQ inc., Conseil et Investissement Fonds FMOQ inc. et Société de gestion privée des Fonds FMOQ inc. La valeur de l’actif sous gestion de la Société et de ses filiales est de deux milliards trois cents millions de dollars (2,3 G$).

À propos de Société de gérance des Fonds FMOQ inc.
Créée en 1997, cette société a pour mandat d’administrer les Fonds FMOQ et les Fonds gestion privée FMOQ.

À propos de Conseil et Investissement Fonds FMOQ inc.
Créée en 1997 sous la désignation Les Fonds d’investissement FMOQ inc., cette société détient un permis de courtier en épargne collective de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et effectue l’achat et la vente de fonds communs de placement pour ses clients. Agissant à titre de placeur principal des Fonds FMOQ, elle assure le service à la clientèle, la promotion et le développement d’autres produits et services financiers. Cette société compte près de 7 000 clients.

À propos de Société de gestion privée Fonds FMOQ inc.
Depuis 2011, cette société offre le service de gestion privée de portefeuille. Les clients qui se prévalent de ce service ont notamment accès aux Fonds gestion privée FMOQ actions, revenu diversifié et immobilier et infrastructure. Cette société compte près de 1 000 clients.

* Le Fonds monétaire FMOQ n’est pas inclus dans cette remise, car il s’agit d’un Fonds d’instruments du marché monétaire (liquidités).

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Source : Martine Payette
Directrice, Affaires corporatives, Marketing et Communications
Tél. : 514 868-2082, poste 224
Courriel : mpayette@fondsfmoq.com

Le 27 juillet dernier, les gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé que les soldes d’impôt et les acomptes provisionnels des particuliers, fiducies et sociétés par actions, dont la date d’échéance de paiement a été récemment reportée au 1er septembre 2020, pourront maintenant être payés au plus tard le 30 septembre 2020. Les acomptes provisionnels du mois de septembre 2020 sont également visés par cette nouvelle extension.

 

Il a également été annoncé que la date butoir du 1er septembre 2020 pour la production sans pénalité de certaines déclarations de revenus des particuliers, fiducies et sociétés par actions est également reportée au 30 septembre 2020.

 

Pour plus de détails sur les mesures antérieures de report, nous vous invitons à consulter la section sur les ajustements fiscaux présentés dans les Bulletins de mars et de juin 2020.

Les marchés boursiers vont beaucoup mieux depuis quelques semaines. Cette situation peut paraître surprenante. Comment la Bourse peut-elle monter alors que l’économie est très mal en point et que le virus continue à sévir. Analysons l’historique des dernières semaines pour tenter d’y voir plus clair.

Les données économiques publiées actuellement sont désolantes : un taux de chômage record, les ventes au détail en chute libre, l’activité manufacturière et le secteur des services durement touchés… Toutes ces statistiques ne font pourtant que confirmer ce que nous savons déjà tous : l’économie a connu un arrêt brusque à partir de mars. Les marchés boursiers ont fortement chuté du 20 février au 23 mars alors qu’ils intégraient ce choc hors du commun. Les grands indices boursiers ont délesté plus de 35 %, alors que des secteurs comme l’énergie ou les titres à faible capitalisation enregistraient même des baisses allant jusqu’à 50 %.

À l’étape suivante, les investisseurs ont commencé à prendre en compte l’aide gouvernementale déployée pour les entreprises et les personnes se retrouvant sans emploi afin de pallier l’absence de revenu. Il y a aussi eu l’intervention musclée des banques centrales sans quoi nous nous dirigions directement vers une débâcle financière. Ces dernières n’ont d’ailleurs pas hésité à utiliser des outils ayant servi lors de la crise financière de 2008-2009 et à aller encore plus loin. Les taux d’intérêt ont donc rapidement été ramenés à 0 %, tout en s’assurant que les différents paliers de gouvernement ainsi que les entreprises en grand besoin de liquidités peuvent continuer à y avoir accès. L’opération a fonctionné pour la majorité et jusqu’à maintenant… D’autres mesures sont également envisagées au besoin.

Les Bourses ont donc récupéré une partie de leurs pertes, la liquidité est revenue dans le marché obligataire en même temps que les écarts de crédit redescendaient à des niveaux plus gérables. D’autres nouvelles sont venues graduellement alimenter la reprise. En avril, nous pouvions déjà constater que les mesures de distanciation sociale et le confinement portaient leurs fruits, en réduisant sensiblement le taux de reproduction du virus. Pendant ce temps, les scientifiques ne ménageaient pas les efforts pour développer un vaccin ou un traitement efficace. En mai, le déconfinement est amorcé et les marchés commencent à anticiper une reprise économique. Le pire serait potentiellement passé. Les marchés sont souvent plus influencés par la tendance que par le niveau. Sans conteste, l’économie bat de l’aile, le taux de chômage demeure élevé, mais on cherche surtout à savoir si les prochaines données, celles de l’été et de l’automne, seront pires ou meilleures (on pourrait aussi dire moins pires, car cela pourrait même suffire).

Il est évidemment trop tôt pour écarter la possibilité d’une deuxième vague de contagion à l’automne, mais contrairement à la plupart des statistiques dites « indicateurs économiques retardataires », c’est-à-dire faisant état de la situation des dernières semaines, voire des derniers mois, la Bourse constitue un « indicateur précurseur » qui tente de nous montrer la tendance à venir. Au moment d’écrire ces lignes et après l’important rebond des deux derniers mois, la Bourse canadienne est toujours en baisse de 10,95 % depuis le début de l’année et le Fonds omnibus FMOQ, notre baromètre pour juger du rendement d’un portefeuille équilibré, affiche une baisse de 5,39  %.

Les prochains mois réservent encore beaucoup d’incertitude. Après un rebond prononcé à la fin mars et au début avril, la suite de la reprise se fera vraisemblablement plus graduellement et sera parsemée d’épisodes de volatilité, surtout si d’importantes régions doivent retourner à nouveau à un confinement sévère.

Le « surprenant » rebond des dernières semaines constitue une raison de plus pour ne pas tenter de prévoir les fluctuations à court terme des marchés. Tout d’abord, assurez-vous que vos investissements sont faits en accord avec votre profil d’investisseur, compte tenu de votre tolérance au risque et de votre horizon de placement. À ce sujet, il est pertinent de rappeler que vos besoins de liquidités des prochains mois ne devraient pas être investis à risque si vous ne pouvez pas tolérer les fluctuations à la baisse, car même un portefeuille bien diversifié (composé de 50 % d’actions et de 50 % d’obligations) n’est pas à l’abri de corrections temporaires. Les placements sans risque à court terme ne rapportent actuellement presque rien. Ce type de placement demeure tout de même recommandé pour vos investissements à court terme nécessitant une pleine protection du capital. À titre d’exemple, le Fonds monétaire FMOQ serait une excellente alternative à un compte bancaire à intérêt élevé.

Pour vos investissements à plus long terme, une sélection de Fonds FMOQ choisis avec l’aide de votre conseiller vous permettra d’atteindre vos objectifs malgré des périodes de repli à traverser. La patience et la persévérance demeurent toujours les meilleures alliées des investisseurs. La route sera sinueuse, mais nous nous rendrons à destination.

Votre équipe Fonds FMOQ

La barrière psychologique du million de personnes infectées par la COVID-19 à l’échelle de la planète a été franchie jeudi dernier. Le confinement se poursuit un peu partout et s’étend à travers les États-Unis même si les mesures ont été mises en place de façon graduelle et désordonnée selon les villes et États. Le président américain a reconnu « un peu tard » la gravité de la situation et il paye maintenant le prix alors que les États-Unis affichent plus de 300 000 personnes infectées. Les nombres de nouveaux cas et de décès seront vraisemblablement encore à la hausse cette semaine. En revanche, l’Italie et l’Espagne montrent des signes encourageants et semblent avoir récemment passé le pic de la crise.

Les marchés boursiers n’aiment pas l’incertitude et plusieurs questions demeureront sans réponse pour encore quelque temps. Les plans de dépenses gouvernementales sont gigantesques et bien accueillis des investisseurs. Seront-ils suffisants pour autant dans le contexte de l’arrêt complet de plusieurs secteurs économiques ? Cela dépendra du moment où la vie reprendra son cours normal. Les banques centrales et les gouvernements se disent prêts à faire tout en leur pouvoir pour soutenir les entreprises et les travailleurs pendant cette période exceptionnelle et temporaire; d’autres annonces pourraient donc venir. De son côté, le gouvernement Trump a indiqué se pencher sur son prochain plan de relance destiné aux projets d’infrastructure au sortir de la crise. D’ailleurs plusieurs se demandent comment les gouvernements financeront ces énormes déficits. La réponse provient justement des banques centrales. Ces dernières achèteront des obligations gouvernementales en grande quantité et maintiendront les taux d’intérêt bas, voire proches de 0 %. Le service de la dette des gouvernements restera donc gérable, le temps qu’on retrouve un rythme de croissance économique normal.

Comme nous l’avons mentionné dans nos derniers communiqués, nous croyons que la meilleure stratégie à adopter dans les marchés actuels qui, on vous le rappelle, ont déjà subi une forte correction depuis leur sommet de février, consiste à maintenir votre stratégie à long terme. Est-ce que cela signifie que nous sommes d’éternels optimistes ? Aucunement. Cela signifie plutôt que nous ne croyons pas à la synchronisation des marchés (market timing) comme source de valeur ajoutée fiable et constante. Le meilleur moyen d’optimiser votre rendement est d’investir en fonction de vos objectifs en tenant compte de votre horizon de placement et de votre tolérance au risque.

Nos conseillers demeurent disponibles pour répondre à vos questions.

Bonjour,

 

Nous espérons sincèrement que chacun de vous se porte bien et qu’il en restera ainsi. Voici quelques points d’information relatifs à la situation exceptionnelle qui prévaut :

  • Comme annoncé précédemment, en dépit de la fermeture temporaire de nos bureaux physiques, nous demeurons à votre service;
  • Tout notre personnel peut être joint par téléphone ou par courriel aux mêmes numéros et adresses électroniques qu’auparavant. Nos conseillers demeurent à votre entière disposition pour vous recommander la meilleure approche à prendre dans cette période de grande volatilité des marchés;
  • Nous continuons à recevoir et traiter votre courrier;
  • Notre site Internet est constamment mis à jour (cotes, rendements, etc.) et nos messages relatifs aux fluctuations de marchés ou d’intérêt général dans le contexte de la COVID-19 y sont affichés;
  • Votre espace client sécurisé (section « accès à votre compte ») est constamment mis à jour et permet de suivre aussi souvent que souhaité l’évolution de vos portefeuilles et de communiquer de façon sécurisée avec votre conseiller;
  • Si vous n’avez pas accès à votre espace client sécurisé, il est simple de l’obtenir; il suffit de communiquer avec votre conseiller.
  • Bien qu’il soit hasardeux de revoir sa planification de retraite en période de crise, nos ressources (conseillers, planificateurs financiers et fiscalistes) peuvent vous guider dans d’autres volets de votre planification financière. Que ce soit pour réviser vos assurances, effectuer une planification successorale ou fiscale, restructurer vos dettes, évaluer votre coût de vie ou autre, n’hésitez pas à communiquer avec nous;
  • Vous souhaitez dorénavant confier l’entière gestion de vos portefeuilles à une équipe de professionnels capables de prendre froidement les décisions qui s’imposent pour tirer le maximum des marchés, et ce, sans vous faire euphoriser par les hausses, ni déprimer par les baisses? Notre service de gestion privée de portefeuille est là pour vous;
  • Vous ne faites pas affaire chez nous et souhaitez nous rejoindre ? Nous sommes en mesure d’activer de nouveaux comptes et d’effectuer le rapatriement de vos avoirs détenus ailleurs;
  • Vous n’êtes pas satisfait de votre agence actuelle de facturation médicale ou vous effectuez un retour en service dans le cadre de la COVID-19 ? Nous sommes en mesure de vous accueillir et d’effectuer votre facturation médicale.

En terminant, souhaitons ensemble que la lutte contre la COVID-19 se gagne rapidement et sans trop de dommages.

Comme prévu, les marchés boursiers sont demeurés particulièrement volatils la semaine dernière. Fait à noter, les journées à la hausse l’ont emporté sur celles à la baisse, ce qui a permis à la Bourse canadienne d’obtenir un rendement de 7 % sur cinq jours. La Bourse américaine a quant à elle clôturé sur un gain de 10 % pour la semaine. Ces impressionnants rendements ont été enregistrés en dépit de deux journées en forte baisse, soit lundi et vendredi derniers. Malgré ce rebond, nous sommes encore bien loin des sommets du 20 février dernier : les marchés canadien et américain ayant perdu depuis 30 % et 25 % respectivement.

Les gains de la semaine dernière dénotent la satisfaction des investisseurs à l’égard des efforts concertés des Banques centrales et des gouvernements. Le 27 mars, la Banque du Canada a d’ailleurs réduit son taux d’escompte pour une troisième fois en mars pour le porter à 0,25 %. Elle démarre aussi un programme d’assouplissement quantitatif, c’est-à-dire l’achat d’obligations en circulation, comme le font déjà les autres grandes banques centrales. Contrairement à la débâcle boursière de 2008, le système financier se porte bien et les banques centrales unissent leurs voix et leurs interventions afin de le soutenir; un signe très encourageant.

Bien que nécessaires, les politiques monétaires accommodantes ne pourront à elles seules venir à bout des impacts de la COVID-19 sur l’économie. C’est pourquoi une réponse des politiques fiscales demeure cruciale. Les plans de dépenses gouvernementales annoncés jusqu’à maintenant sont énormes, mais justifiés, compte tenu de la contraction actuelle de l’économie mondiale. À titre de comparaison, rappelons-nous les importantes baisses d’impôt accordées par le gouvernement Trump en 2018. Celles-ci représentaient une aide de 150 milliards de dollars. Le plan américain approuvé vendredi dernier dépasse 2 000 milliards de dollars !

Une récession mondiale pourra difficilement être évitée. Les demandes d’assurance emploi explosent déjà. Il est plus que jamais nécessaire de soutenir les entreprises et les travailleurs dans cette période d’incertitude afin de leur permettre de reprendre leurs activités normales dès que possible.

L’incertitude demeurera toutefois élevée tant que la pandémie ne se résorbe pas et que les mesures de confinement ne sont pas levées. Au cours des prochaines semaines, le Québec, le Canada et les États-Unis seront plongés dans le pire de la crise en matière du nombre de personnes infectées par la COVID-19. La confiance des investisseurs sera sans doute mise à rude épreuve. Maintenir une vision à long terme pour vos placements sera plus que jamais un prérequis alors qu’on peut anticiper d’autres fluctuations boursières hors du commun.

En attendant la reprise, soyez assurés que les gestionnaires de portefeuille des Fonds FMOQ font le nécessaire afin de détenir les meilleurs titres (actions, obligations, etc.) pour non seulement traverser cette crise, mais aussi prospérer quand elle sera chose du passé.

Comme dans les débâcles boursières antérieures, les investisseurs patients qui maintiennent leur stratégie de placement seront récompensés.

Nos conseillers demeurent disponibles pour répondre à vos questions.

Suite à l’ordonnance du gouvernement du Québec le 23 mars 2020, nos locaux demeurent fermés pour une période indéterminée.

Tous nos employés continueront de travailler à distance jusqu’à ce que le gouvernement autorise la réouverture de nos bureaux physiques.

Nous disposons d’outils technologiques efficaces nous permettant de poursuivre adéquatement nos opérations et l’ensemble de nos données sont sécurisées.

N’hésitez donc pas à prendre contact avec nous durant cette période. Nous souhaitons continuer de vous servir en tout temps.

L’équipe Fonds FMOQ

Il y a quelques semaines, les marchés réagissaient à l’apparition d’un mystérieux virus en Chine. Certains s’inquiétaient, car ce coronavirus semblait particulièrement virulent et faisait penser à l’épisode de SRAS de 2002. En revanche, l’inquiétude venait plutôt du fait que l’économie chinoise représente actuellement 16 % de l’économie mondiale alors qu’elle ne pesait que 4 % en 2002. Comme vous le savez, la Chine constitue un incontournable dans la production d’innombrables biens.

La situation a toutefois grandement changé lorsque la COVID-19 a commencé à se propager à l’extérieur de la Chine et que la pandémie semblait inévitable. Plusieurs gouvernements ont heureusement pris la décision de prioriser l’aspect humain et non l’impact économique à court terme en imposant des quarantaines et en favorisant la distanciation sociale. Il devenait donc évident que l’économie mondiale allait connaître un arrêt brusque alors que l’offre de biens et services tout comme la demande allaient chuter subitement.

Quelques économistes se sont déjà risqués à prédire le choc à venir sur l’économie. Il y a une semaine, on parlait d’une contraction du produit intérieur brut (PIB) américain au 2e trimestre d’environ 5 %. Il y a quelques jours, tandis qu’on réalisait que le confinement s’avérait inévitable à plusieurs endroits (dont la Californie et New York en date du 20 mars), la contraction du PIB anticipée explosait à 14 %. La plus récente analyse en date du 22 mars (celle de Morgan Stanley) prévoit même une contraction de 30 % du PIB sur cette période. Nous ne sommes déjà plus à l’étape d’estimer la profondeur du gouffre, mais plutôt au stade d’évaluer les mesures mises en place pour soutenir les entreprises et les nouveaux chômeurs.

Alors qu’une récession mondiale semble inévitable, les banques centrales et les gouvernements sont intervenus promptement. Les taux d’intérêt ont été ramenés près de 0 % et des liquidités sont injectées afin de maintenir le système à flot. Plusieurs mesures ont été annoncées; certaines avaient été utilisées dans la crise financière de 2008 (ex. : rachat de papiers commerciaux par la Réserve fédérale américaine (Fed), rachat d’obligations gouvernementales et corporatives par la Banque centrale européenne, etc.), d’autres sont tout à fait originales (ex. : versement de chèques directement aux ménages américains). Le plan fiscal du gouvernement canadien représente 82 milliards de dollars ou 3 % du PIB. Ce plan grimpe même à 500 milliards de dollars en tenant compte des autres mesures annoncées conjointement avec la Banque du Canada. Le ministre des Finances a pris soin de mentionner que ce n’était qu’une première phase. Durant le weekend, le gouvernement américain a aussi présenté son plan de relance (ces mesures s’ajouteraient à celles déjà annoncées). Ce plan prévoit, entre autres, que la Fed, qui prête habituellement uniquement aux banques, pourra prêter des sommes colossales (on parle de 4 000 milliards US ou 20 % du PIB) directement aux entreprises.

Nous ne sommes pas dupes pour autant. Malgré tous ces milliards, l’économie mondiale s’arrêtera pour quelque temps… mais le rebond pourrait s’avérer spectaculaire lorsque la vie reprendra son cours normal. Pour le moment, tout porte à croire que, sur le plan économique, le pire sera concentré au deuxième trimestre. Des signes encourageants pourraient donc se pointer un peu avant l’arrivée de l’été.

L’incertitude actuelle rend les marchés boursiers très volatils. Les prix des actions et des obligations subissent en effet des fluctuations importantes d’une journée à l’autre ou des revirements soudains à l’intérieur d’une même séance. Les populaires fonds négociés en Bourse connaissent aussi leurs problèmes alors que plusieurs se transigent par moments à des prix carrément déconnectés de leur juste valeur. Tout ça nous amène à vous rappeler qu’il n’est pas conseillé de surréagir dans de tels marchés. Vos intentions sont fort probablement bonnes : vous souhaitez réduire le risque de votre portefeuille le temps que passe la tempête. Toutefois, avec l’importante baisse qui a déjà frappé l’ensemble des Bourses et les taux d’intérêt proches de 0 %, nous croyons plus opportun de maintenir le cap et de conserver une vision à long terme. Vendre ses actions en pensant pouvoir les racheter encore plus bas ultérieurement n’est que spéculation qui ajoute un autre risque non souhaitable. Les gestionnaires des Fonds FMOQ font déjà le nécessaire en s’assurant d’investir dans des sociétés aptes à traverser la crise. De plus, les Fonds équilibrés FMOQ, tels que le Fonds omnibus FMOQ, sont aussi rééquilibrés ponctuellement. Les rééquilibrages ont toujours permis de diminuer le temps de récupération après un marché baissier.

 

Vous avez de nouvelles sommes à investir ? L’achat par versements systématiques vous permettra d’entrer graduellement dans les marchés et même de profiter de bons prix. Vous pourriez bien être déçu à court terme, mais ces achats pourraient très bien vous permettre de récupérer les pertes plus rapidement lors de l’inévitable reprise.

Vous aurez besoin de liquidités dans les prochains mois ? Une discussion avec votre conseiller s’impose pour déterminer quelle partie de votre portefeuille a mieux résisté. Aussi, vous pourriez songer à recourir à un emprunt pour une courte période. Les taux d’intérêt exceptionnellement bas rendent cette avenue d’autant plus intéressante. N’hésitez pas à nous en parler.

Vous êtes plusieurs à vous demander ce que vous devez faire alors que les marchés demeurent particulièrement fébriles. Il est beaucoup trop tôt pour quantifier l’impact qu’aura la pandémie de coronavirus sur l’économie. Nous savons que les profits des entreprises seront affectés, mais on ne peut que spéculer sur l’ampleur et la durée de l’impact. Les banques centrales déploient différents instruments financiers pour stimuler l’économie : baisses des taux d’intérêt et injection de sommes importantes dans les marchés financiers pour assurer les liquidités nécessaires à leur bon fonctionnement. Toutefois, les gouvernements devraient vraisemblablement mettre en place des mesures fiscales pour limiter les pertes d’emploi et permettre une reprise rapide de l’activité économique une fois la crise traversée.

Malgré la gravité de la situation, la plupart des investisseurs devraient s’abstenir de liquider leurs investissements, et ce, pour plusieurs raisons :

  • La baisse d’environ 30 % des principaux indices boursiers mondiaux depuis leur sommet de février 2020 reflète déjà un important ralentissement économique et même une récession.
  • La baisse du prix des actions se traduit par un rendement attendu à long terme plus élevé.
  • La baisse des taux d’intérêt rend les actions encore plus attrayantes sur une base relative.

Les fonds équilibrés que vous détenez peuvent profiter de la volatilité récente pour justement être « rééquilibrés ». Leurs gestionnaires peuvent acheter des actions sur faiblesse et ainsi potentiellement récupérer les pertes plus rapidement lorsque la reprise se manifestera.

Tout porte à croire que la volatilité demeurera très élevée tant que le nombre de personnes infectées par la COVID-19 ne cessera d’augmenter et/ou que des développements prometteurs ne se manifestent du côté médical.

L’important est que votre portefeuille reflète vos objectifs, votre tolérance au risque et votre profil d’investisseur. Les investisseurs patients et disciplinés finissent toujours par être récompensés. Les décisions de placement prises sous l’effet de la panique sont à éviter. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller pour discuter de la situation.

L’équipe Fonds FMOQ

Nous souhaitons vous informer qu’étant donné l’état d’urgence sanitaire au Québec en lien avec la propagation de la COVID-19, nous avons mis en œuvre notre Plan de continuité des opérations.

Soyez assuré que toutes les sociétés Fonds FMOQ sont en mesure de poursuivre l’ensemble de leurs opérations même en cas de fermeture complète de nos bureaux.

De plus, toutes les mesures requises à ce stade pour limiter la propagation de la maladie (télétravail, quarantaine, annulation de rencontres en personne, etc.) ont été prises.

Notre personnel demeure disponible pour vous servir aux mêmes numéros de téléphone et adresses de courriel. Tous vos messages téléphoniques et électroniques, ainsi que le courrier reçu, seront traités comme à l’habitude.

Nos systèmes informatiques, dont l’accès à votre espace client, demeureront opérationnels, peu importe l’évolution de la situation. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller si des renseignements additionnels vous étaient nécessaires.

En souhaitant que la situation revienne à la normale le plus rapidement possible, veuillez agréer l’expression de nos sentiments les meilleurs.

Jean-Pierre Tremblay
Vice-président exécutif