Accès à l’investissement boursier par l’entremise des technologies de l’information et de la communication (par exemple Internet ou téléphones intelligents).

Ensemble des biens ayant une valeur pécuniaire, dont un individu est propriétaire et qui font partie de son patrimoine.

Perturbation grave et de longue durée de l’activité économique qui survient à la fin d’une période de contraction (synonyme de dépression) ou qui peut être déclenchée soudainement par un phénomène accidentel.

Processus de retournement brutal de la conjoncture faisant succéder, dans un cycle économique, une phase de dépression à une phase d’expansion.

Rupture d’équilibre entre l’offre et la demande de biens et services, génératrice d’un processus dépressif de la conjoncture économique.

Voir Coup de pouce

 

Technique d’influence mise en lumière en 2008 par Richard Thaler (titulaire du prix Nobel d’économie en 2012 considéré comme le « pape de l’économie comportementale ») qui vise à modifier le comportement des gens par une intervention simple qu’ils peuvent toutefois facilement éviter. Il ne s’agit pas d’une règle destinée à briser des motivations ou à interdire des options, mais plutôt d’une impulsion.

Aux États-Unis, par exemple, pour inciter des travailleurs à se prévaloir des retraits automatiques pour épargner en vue de la retraite, on a renversé l’approche traditionnelle en inscrivant d’office tous les employés à ces retraits, tout en leur permettant cependant de s’en exempter. Alors qu’une majorité ne se donnait pas la peine de demander de mettre de l’argent de côté pour leur retraite, la quasi-totalité des travailleurs en est venue rapidement à ne pas réclamer l’arrêt des prélèvements automatiques.

En anglais : nudge

État de l’économie à un moment donné.

Concept théorisé par Richard Thaler (titulaire du prix Nobel d’économie en 2012 considéré comme le « pape de l’économie comportementale ») dans les années 1980 et qui réfère au processus par lequel les individus classent et évaluent des résultats économiques.

Par exemple, certaines personnes ont tendance à « placer mentalement » l’argent qu’elles gagnent dans différentes catégories. Ainsi, celui obtenu après avoir fait des heures supplémentaires ou à la suite d’un héritage est considéré comme un « extra » qui peut donc être utilisé pour se payer du « bon temps », alors qu’il y a encore des dettes à rembourser.

Discipline qui s’intéresse aux déséquilibres engendrés par les comportements des investisseurs, notamment lors de crises financières ou de périodes de volatilité exagérée des marchés réagissant à une information, à un indicateur ou à une manifestation de mimétisme. Plutôt que de considérer l’investisseur comme un être strictement cartésien, la finance comportementale postule que son jugement peut être biaisé par des anomalies de marché qui émanent non seulement de facteurs structurels (p. ex. un monopole qui porte atteinte à une concurrence idéale), mais aussi de biais comportementaux.

Champ de la science économique axé sur l’étude du comportement des agents économiques dans diverses situations économiques afin de décrire et d’expliquer certaines situations dans lesquelles ce comportement semble paradoxal ou irrationnel, c’est-à-dire contraire à celui escompté par la théorie néoclassique.

Concept de la théorie néoclassique qui désigne une situation où les conditions de marché ne correspondent pas au cas théorique d’une concurrence parfaite dans un marché parfaitement équilibré et efficient.