La dernière campagne REER en est un bel exemple : les publicités dont vous inondent les sociétés de fonds communs de placement font grand état des rendements, mais insistent très peu sur les frais.
Les fonds communs de placement peuvent comporter trois (3) types de frais : des frais d’entrée, des frais de sortie ainsi que des frais de gestion. Si tous les fonds perçoivent des frais de gestion, tous n’exigent pas de frais d’entrée ou de sortie. Tous les fonds sont tenus d’indiquer, dans leur prospectus, s’ils exigent de tels frais et, le cas échéant, les pourcentages prélevés. Comme ces frais varient considérablement d’un fonds à l’autre, il vaut toujours mieux se poser cette question avant d’investir.
Les frais d’entrée et de sortie
Les frais d’entrée (ou d’achat) consistent en un pourcentage convenu à l’avance et prélevé sur votre investissement total. Ainsi, si vous achetez pour 10 000 $ de parts et que vous payez 4 % de frais d’entrée (400 $), seulement 9 600 $ seront investis dans le fonds. Ce pourcentage peut atteindre 5 % du montant placé.
Si vous choisissez un fonds qui comporte des frais de sortie et que vous décidez de vendre vos parts avant la fin d’une période donnée (habituellement 7 ans), des frais de sortie (ou de rachat) sont exigés. Ils consistent en un pourcentage décroissant calculé sur la valeur initiale de votre investissement, ou sur la valeur marchande de vos parts au moment du rachat. Ces frais peuvent atteindre plus de 5 % si le rachat s’effectue au cours des premières années suivant l’investissement.
LES FONDS FMOQ NE COMPORTENT AUCUNS FRAIS D’ENTRÉE NI DE SORTIE
Les frais de gestion
Ces frais couvrent notamment les honoraires des gestionnaires ainsi que les frais d’opération et de promotion du fonds. Perçus à même le capital, ces frais sont peu apparents; il n’est donc pas surprenant que beaucoup d’investisseurs en ignorent l’existence.
Comment comparer les frais de gestion ?
Il faut d’abord s’assurer de comparer des éléments comparables. Le moyen le plus simple de comparer les frais de gestion d’un fonds à l’autre est le ratio des frais de gestion (RFG)* qui permet de déterminer quel pourcentage de l’actif d’un fonds est consacré aux dépenses. Compte tenu de l’importance de cette information, les fonds ont l’obligation légale de divulguer leurs RFG des cinq (5) dernières années. Ceux-ci sont indiqués dans le prospectus (sous forme de tableau) ou dans les états financiers (dans les notes complémentaires).
Le RFG comprend tous les frais qu’un fonds assume, soit en plus des honoraires du gérant, toutes les dépenses payées par le fonds à tout fournisseur de service (à l’exception des frais de courtage et d’impôt sur le revenu des placements). Ce ratio est donc plus élevé que le taux de prélèvement des honoraires du gérant et représente plus fidèlement les frais de gestion d’un fonds.
Or, contrairement à la très grande majorité des fonds communs de placement, les participants aux Fonds FMOQ n’assument aucune autre dépense que les honoraires du gérant (Les Fonds d’investissement FMOQ inc.), car ce dernier prend charge, à même ses honoraires, de l’ensemble des dépenses d’opération des Fonds. En pratique, cela signifie que les RFG des Fonds FMOQ représentent les pourcentages exacts des honoraires du gérant.
Selon les dernières informations fournies par PAL Trak (février 1999), les RFG des Fonds FMOQ en regard de la moyenne des diverses catégories répertoriées sont :

Pourquoi faut-il se préoccuper des frais de gestion ?
Parce que les frais qu’un fonds paie à ses gestionnaires réduisent le taux de rendement du fonds. En effet, les frais de gestion ont un impact considérable sur la croissance d’un portefeuille d’investissement.
En prenant l’exemple de deux fonds générant chacun un rendement annuel brut de 12 %, le tableau ci-dessous illustre l’impact d’une différence de 1 % des frais de gestion sur le capital accumulé à la suite d’un investissement initial de 100 000 $.
Bien qu’on ne doive pas choisir un fonds commun de placement en fonction du seul critère des frais, il ne faut jamais oublier que chaque dollar dépensé à ce titre est un dollar de moins pour l’investisseur.
Les Fonds FMOQ représentent un investissement des plus intéressants, car les frais de gestion, et par conséquent les RFG, sont parmi les plus bas sur le marché.
* aussi souvent appelé MER pour Management Expense Ratio
Parmi les questions posées par les participants aux Fonds FMOQ, trois reviennent souvent :
1. Qu’est ce que la valeur unitaire (ou cote) d’une part ?
2. Comment cette valeur est-elle établie ?
3. Pourquoi ne peut-on pas acheter une part à la dernière valeur unitaire connue ?
Qu’est-ce que la valeur unitaire d’une part ?
En premier lieu, il faut rappeler qu’un participant qui investit dans un fonds commun de placement acquiert des unités (appelées aussi » parts « ) de ce fonds. Le nombre de parts correspond au montant de l’investissement du participant, divisé par la valeur unitaire établie le jour où cet investissement est effectué.
On obtient la valeur unitaire d’une part en divisant la valeur, sur le marché, de l’ensemble du portefeuille de placements du fonds, par le nombre de parts en circulation le jour de l’évaluation, avant les achats et les ventes de ce jour. Le calcul de la valeur unitaire d’un fonds doit être fait de façon régulière et périodique (chaque jour ou chaque semaine), conformément aux règles relatives aux fonds communs de placement. C’est le gérant du fonds qui détermine la fréquence, en fonction du volume de transactions, du niveau de l’actif et des coûts.
La valeur unitaire revêt une grande importance pour l’investisseur car elle lui permet de :
1. savoir le nombre de parts que son capital lui a permis d’acheter ;
2. suivre l’évolution de son investissement ;
3. connaître le nombre de parts vendues pour le capital qu’il a retiré.
Comment la valeur unitaire d’une part est-elle établie ?
Pour obtenir la valeur unitaire d’une part, le fiduciaire du fonds détermine la valeur marchande (le prix de vente) de chacun des titres du portefeuille. Pour ce faire, il consulte différentes banques de données contenant, entre autres renseignements, le prix quotidien des actions cotées à la fermeture de la Bourse, le prix des transactions d’obligations, etc. Dans certains cas, par exemple pour les titres qui s’échangent moins, le fiduciaire fait une évaluation à l’aide d’éléments comparables ou en consultant des courtiers.
Par la suite, il additionne ces valeurs avec celles des autres éléments de l’actif du fonds (encaisse, revenus à distribuer, comptes à recevoir, etc.). Il soustrait ensuite de ces valeurs celles des éléments du passif du fonds (dépenses et autres comptes à payer, etc.). Il obtient alors la valeur nette totale du fonds.
Il ne lui reste plus qu’à diviser cette valeur nette totale par le nombre de parts en circulation avant les transactions en attente (achats et ventes). Il obtient ainsi la juste valeur marchande de la part, à la date où elle est calculée.
Pourquoi ne peut-on pas acheter une part à la dernière valeur unitaire connue ?
Parce que les marchés évoluent sans cesse, la valeur marchande d’une part change tous les jours. Il est donc juste et équitable, pour tous les participants :
- que celui qui souhaite acheter de nouvelles parts du fonds paie la juste valeur marchande de la part au moment où il effectue son investissement ;
- que celui qui souhaite vendre ses parts en obtienne la juste valeur marchande au moment où il se retire ;
- que celui qui demeure dans le fonds soit assuré que toutes les parts du fonds, qu’elles soient échangées ou non, soient traitées de façon identique.
Mais pourquoi la situation est-elle différente entre une part d’un fonds commun de placement et un titre boursier ?
On compare souvent l’achat de parts de fonds communs de placement à une acquisition d’actions cotées à la Bourse. Dans ce dernier cas, on croit connaître à l’avance le prix de la transaction. En effet, parce que l’opération ne porte que sur un seul titre et que les marchés boursiers font connaître, continuellement, le prix des transactions effectuées, l’estimation des prix d’achat ou de vente est plus facile, plus rapide et plus précise. Cependant, dans les faits, le prix réel d’achat ou de vente n’est connu qu’une fois la transaction conclue.
La valeur unitaire des parts des Fonds FMOQ
Compte tenu des volumes de transactions effectuées, du niveau des actifs des fonds, des objectifs d’investissement à long terme (et non de spéculation à court terme) et de sa volonté de maintenir les coûts au plus bas niveau possible, le gérant des Fonds FMOQ a opté, comme plusieurs autres gérants de fonds communs de placement s’adressant à des groupes spécifiques, pour une évaluation hebdomadaire des fonds. Cette décision est en accord avec le résultat d’un sondage effectué l’automne dernier auprès des membres de la FMOQ.
Une question vous tracasse ?
Nous tenons à faire de cette chronique un outil interactif, voire un lieu d’échanges. Nous nous ferons un plaisir – et un devoir ! – de vous fournir l’information dont vous avez besoin. N’hésitez donc pas à nous transmettre vos questions et, le cas échéant, à nous faire part de vos sujets d’intérêt et de vos commentaires.
D’une année à l’autre, la traditionnelle course aux régimes enregistrés d’épargne-retraite (REÉR) se termine toujours de la même façon : beaucoup de gens réalisent soudainement qu’ils ne seront pas en mesure de contribuer de façon maximale à leur régime. Pourquoi ? La réponse est fort simple : il leur est difficile de rassembler d’un seul coup une somme d’argent représentant plusieurs milliers de dollars.
Pour remédier à cette situation, il est possible d’échelonner sa cotisation tout au long de l’année, en versant régulièrement, dans son REÉR, des montants que l’on a
soi-même déterminés. Cette pratique constitue une façon plus judicieuse d’investir, car elle est beaucoup plus profitable que celle qui consiste à cotiser à la dernière minute.
Les spécialistes de la planification financière répètent sans cesse qu’investir régulièrement est une excellente façon d’atteindre ses objectifs financiers, tout en atténuant les effets des fluctuations passagères des marchés. Le tableau ci-dessous en est une éloquente illustration.
Durée de
l’investissement |
PLUSIEURS
cotisations mensuelles
de 1 125$1 |
UNE
cotisation annuelle de
13 500 $1,2 |
Écart |
10 ans |
226 640 $ |
215 155 $ |
11 485 $ |
15 ans |
451 824 $ |
428 929 $ |
22 895 $ |
20 ans |
814 485 $ |
773 212 $ |
41 273 $ |
25 ans |
1 398 555 $ |
1 327 685 $ |
70 870 $ |
30 ans |
2 339 204 $ |
2 220 669 $ |
118 535 $ |
30 ans |
3 854 130 $ |
3 658 829 $ |
195 301 $ |
1 Montants calculés à partir d’un taux de rendement annuel composé de 10 %.
2 Cotisations effectuées en fin d’année.
Le débit pré-autorisé (DPA) des Fonds FMOQ est sans contredit le moyen le plus facile d’effectuer vos cotisations au REÉR. En effet, c’est vous qui fixez le montant mensuel que nous prélèverons automatiquement de votre compte bancaire afin qu’il soit versé dans votre REÉR FMOQ.
Ne tardez pas ! Faites travailler votre argent régulièrement. Nous sommes là pour vous conseiller, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30.
La société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. vise à offrir aux membres de la FMOQ des produits et services de placement parfaitement adaptés à leurs besoins. Dans cette optique, en octobre dernier, la société a donc décidé de mener un important sondage auprès de tous les médecins omnipraticiens du Québec pour mieux connaître leurs habitudes de placement, leur satisfaction face aux services déjà offerts et leurs besoins en matière de produits et services financiers.
Tout d’abord, nous tenons à remercier toutes celles et ceux qui ont pris le temps de répondre à notre enquête qui nous a permis de recueillir l’opinion d’un échantillon significatif et représentatif. En effet, près de l000 membres, femmes et hommes, de tous les âges et de toutes les régions, ont retourné leur questionnaire.
Le profil des répondants confirme qu’ils épargnent de façon importante en vue de la retraite. Par contre, 80% d’entre eux affirment que leur niveau de connaissance en matière de placement est plutôt moyen.
Dans l’ensemble, les résultats du sondage augurent bien quant à l’avenir des Fonds FMOQ. En effet, 90% des répondants se disent satisfaits ou très satisfaits des rendements obtenus. De plus, on observe un taux d’appréciation variant entre 80% et 90% sur d’autres aspects tels l’information et les frais de gestion. S’il y a environ 50% des répondants qui affirment connaître bien ou très bien des Fonds FMOQ, la majorité de ceux qui n’investissent pas dans les Fonds FMOQ disent qu’ils n’ont simplement pas pris le temps d’analyser la question.
Malgré ces résultats des plus encourageants, la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. n’entend pas s’asseoir sur ses lauriers pour autant. Toutes les informations reçues constituent des renseignements précieux qui nous permettront d’élaborer de nouveaux produits et services, tout en améliorant ceux déjà en place. De plus, pour nous rapprocher davantage de notre clientèle, nous tiendrons, dans cette publication, dès le mois prochain, une chronique. À ce sujet, nous vous invitons à nous faire part des volets financiers qui vous intéressent et sur lesquels vous aimeriez nous lire. Vous pouvez également nous transmettre des questions précises.
En terminant, nous vous rappelons que nous sommes à votre service. Pour en savoir un peu plus sur les Fonds FMOQ, il suffit de nous contacter, du lundi au vendredi, entre 8h30 et l6h30.