Parce qu’il est mal compris, le terme « planification financière » est utilisé à toutes les sauces. C’est la raison pour laquelle nous croyons opportun de faire le point sur cette activité d’autant plus importante qu’elle concerne le patrimoine.
Au cours des années 1980, la planification financière relevait davantage du battage publicitaire que d’une démarche rigoureuse d’analyse et de conseils. C’est notamment pour cette raison que nous avons alors malheureusement assisté à de nombreux abus, comme l’utilisation inconsidérée et inappropriée l’effet de levier.
Heureusement, en octobre 1989, le gouvernement du Québec agréait l’Institut québécois de planification financière (IQPF) et lui confiait, entre autres pouvoirs, celui d’établir les conditions relatives à l’émission de diplômes de planificateur financier. Et parce qu’il s’agit d’une activité complexe qu’exercent de nombreuses personnes (avocats, notaires, comptables, assureurs, etc.) offrant les services s’y rattachant, le législateur a décidé de réglementer l’accès au titre plutôt que l’activité elle-même.
La mission de l’IQPF est la suivante : « Contribuer à la protection et au mieux-être économique des consommateurs québécois, en veillant sur la formation et la qualification des professionnels regroupés en un réseau de planificateurs financiers solidaires d’une approche intégrée de la planification financière. » La réglementation et la discipline ne relevaient toutefois aucunement de l’Institut, ces responsabilités incombant jusqu’à tout récemment à divers organismes comme les corporations professionnelles, les conseils ou les associations actives, de près ou de loin, dans le secteur de la planification financière. Cependant, à la suite de l’adoption de la Loi sur la distribution de produits et services financiers du Québec ((loi 188), le Bureau des services financiers du Québec (BSFQ) a été créé. Ce nouvel organisme a, entre autres pouvoirs, celui de réglementer les activités relatives à la planification financière. Il a également le mandat de délivrer des certificats aux personnes habilitées à exercer ces activités. De plus, il peut, après entente, déléguer ses responsabilités à un ordre professionnel.
Ainsi, au Québec, seuls les titulaires d’un diplôme de l’IQPF qui détiennent un certificat du BSFQ ou d’un ordre professionnel ayant conclu une entente avec le BSFQ peuvent faire de la planification financière que l’Institut définit de la façon suivante : « La planification financière personnelle intégrée est un processus structuré d’optimisation de la situation financière et du patrimoine d’un consommateur, en fonction des contraintes et des objectifs personnels de celui-ci. »
L’IQPF a identifié sept (7) domaines d’intervention en planification financière, soit :
Les finances
Ce domaine regroupe l’essence du travail d’analyse et de recommandations qui touche les aspects de finances personnelles d’une personne. On peut penser au bilan, au budget, à l’endettement et aux stratégies qui peuvent en découler.
La fiscalité
Ce domaine regroupe les diverses activités relatives à la situation fiscale d’une personne, à ses objectifs et à la maximisation de la valeur nette de ses avoirs.
Les aspects légaux
Le planificateur recueille, dégage, évalue les informations de nature juridique pouvant avoir des répercussions sur la situation financière de son client.
La retraite
Parce qu’il regroupe toutes les activités relatives à la retraite, ce domaine d’expertise de la planification financière est le plus connu et le plus recherché. On pense naturellement à l’établissement des besoins et objectifs de retraite, à la détermination de l’épargne requise ainsi qu’à l’élaboration de stratégies d’accumulation et d’utilisation de l’épargne-retraite.
La succession
Ce domaine regroupe tous les aspects relatifs à la planification successorale d’une personne de façon à ce que celle-ci puisse rencontrer ses objectifs personnels et financiers.
Les placements
Ce domaine comprend toutes les questions relatives aux placements d’une personne. Son profil d’investisseur est alors établi, son portefeuille de placements actuels (REER ou non) est analysé et des stratégies de placement sont recommandées et mises en oeuvre.
Les assurances
L’évaluation des besoins, l’analyse de la protection actuelle et de celle requise, de même que la formulation et l’application de recommandations font partie de ce domaine.
Comme les domaines d’expertise susmentionnés sont fort différents et complexes, le planificateur financier doit constituer un réseau de spécialistes auxquels il fait appel à des fins de soutien et de références et pour maintenir à jour ses compétences.
En dépit de l’évolution du marché et de la réglementation qui encadre la pratique de cette activité, la rémunération du planificateur financier demeure un sujet de débat.
Il existe actuellement deux types de planificateur financier :
- celui rémunéré exclusivement à honoraires ;
- celui rémunéré, partiellement ou totalement, par les commissions qu’il reçoit de la vente de produits financiers à ses clients.
L’impartialité du planificateur financier est-elle mise en cause par son mode de rémunération ? Cette question n’étant toujours pas résolue et ne risquant pas de l’être dans un proche avenir, toute personne faisant appel à un planificateur financier doit donc faire preuve de vigilance.
Sans s’étendre sur toute la réglementation relative à la planification financière et à la protection du public qu’elle vise à assurer, on peut se réjouir que le Québec ait été un précurseur dans l’encadrement de cette activité et qu’il soit l’une des provinces canadiennes les plus avancées dans ce domaine.
Un service sur mesure pour les participants aux Fonds FMOQ
Soucieuse de répondre à la demande de plus en plus pressante de sa clientèle, la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. offre, depuis le début de l’année 2000, un service complet de planification financière. Tous les domaines d’intervention liés à cette activité et décrits ci-dessus sont maintenant offerts.
Vos commentaires et questions sont toujours les bienvenus, n’hésitez pas à nous les transmettre.
RECTIFICATIF
Une erreur s’est glissée dans notre chronique de septembre 1999. En effet, il aurait fallu lire, dans le paragraphe intitulé « Disposition présumée », que celle-ci ne s’applique pas au transfert entre conjoints, et ce, peu importe la nature des éléments d’actifs (enregistrés ou non). La disposition présumée s’applique plutôt lors d’un transfert à d’autres héritiers que le conjoint.
Nous nous excusons de cette erreur et nous remercions le lecteur qui nous l’a signalée. |
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Très populaire, le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) vous permet d’épargner tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Tout d’abord, vous obtenez une déduction de votre revenu imposable en fonction des cotisations versées. Ensuite, vous profitez de revenus non imposés, et ce, tant et aussi longtemps que les sommes d’argent investies restent dans le régime.
Cotisation REER 1999
Vous avez jusqu’au 29 février 2000 pour cotiser à votre REER pour l’année d’imposition 1999. Vous pouvez verser 18 % de vos revenus admissibles de 1998, jusqu’à un maximum de 13 500 $ moins le facteur d’équivalence (FE) si vous participez à un régime de pension agréé ou à un régime de participation différé aux bénéfices.
Cotisation REER 2000
Vous pouvez cotiser dès maintenant à votre REER pour l’année d’imposition 2000. Plus vite vous le ferez, plus vous accumulerez de revenus à l’abri de l’impôt. Constatez ci-dessous l’effet du rendement composé sur un investissement REER de 13 500 $ fait en début d’année par rapport à un autre effectué en fin d’année (en supposant un taux de rendement hypothétique annuel composé de 10 %).
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DURÉE
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__________COTISATION__________
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en début d’année
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en fin d’année
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10 ans
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236 671 $
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215 155 $
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15 ans
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471 821 $
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428 929 $
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20 ans
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850 534 $
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773 212 $
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25 ans
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1 460 454 $
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1 327 685 $
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30 ans
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2 442 736 $
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2 220 669 $
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35 ans
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4 024 712 $
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3 658 829 $
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Cotisation au REER de votre conjoint et fractionnement des revenus
Si votre revenu est supérieur à celui de votre conjoint et que vous prévoyez que cette situation se maintiendra, vous devriez considérer la possibilité de cotiser au REER de votre conjoint. Ainsi, vous pourriez y verser des cotisations jusqu’à concurrence du montant maximum auquel vous avez droit, sans affecter pour autant ses droits de cotisation. De cette façon, vous bénéficierez d’une déduction d’impôt similaire à celle que vous auriez obtenue si vous aviez cotisé à votre REER. Toutefois, lorsque le temps sera venu d’encaisser le REER, seul le détenteur du régime (votre conjoint, le cas échéant) sera imposé sur le montant du retrait. En supposant que ses revenus annuels soient encore inférieurs aux vôtres, l’impôt à payer sera alors moindre que si le retrait avait été fait de votre REER. De plus, si votre conjoint est plus jeune que vous, l’argent pourra demeurer dans le REER plus longtemps, la limite étant fixée à la fin de l’année où le détenteur atteint 69 ans. Pourquoi ne pas en profiter ?
Droits de cotisation inutilisés
Peut-être n’avez-vous pas cotisé au maximum depuis 1991 ? Si tel est le cas, vous pouvez ajouter à votre REER un montant correspondant aux droits de cotisation inutilisés. Si vous ne pouvez le faire maintenant, rappelez-vous qu’il sera toujours temps d’y voir, le fisc n’ayant établi aucune limite de temps quant au report.
Cotisation excédentaire de 2000 $
Il est aussi permis de cotiser jusqu’à 2 000 $ en sus des cotisations précitées, et ce, sans pénalité. Ce « coussin », non déductible dans l’année, produit des revenus à l’abri de l’impôt tant que la somme investie demeure dans le REER. Quant à la cotisation, elle pourra être déduite de votre revenu dans une année future.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour en savoir davantage !
La fin de l’année approche à grands pas et certains cadeaux ne sont pas nécessairement ceux que l’on attend aux temps des fêtes. En effet, c’est pendant cette période que les fonds communs de placement dont vous détenez des parts s’apprêtent à distribuer une partie du gain en capital généré dans leurs portefeuilles de placement. Or, qui dit distribution de gain en capital dit aussi impôts à acquitter, du moins pour ceux dont les fonds sont placés à l’extérieur d’un régime enregistré.
Mais d’où provient ce gain en capital ?
Même si vous ne faites pas de transaction d’achat et de vente régulièrement avec vos parts de fonds communs de placement, le gestionnaire du portefeuille, lui, en fait régulièrement. Il peut acheter l’action d’une compagnie en raison de la faiblesse de son cours puis la revendre à profit après quelques temps ; ou il peut simplement liquider une partie du portefeuille par crainte de voir le prix de son action chuter à la suite de résultats financiers décevants. Puisqu’il y a des gains et des pertes en capital qui sont réalisés à la suite de ces transactions, les gains diminués des pertes doivent être distribués et assumés fiscalement par les détenteurs de parts.
Cette distribution, qui s’effectue sous forme d’émission de parts additionnelles, le 31 décembre, réduit du même coup le prix de la part. Comme l’indique le tableau ci-dessous, cette opération n’a aucun impact sur la valeur de votre portefeuille.
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Situation au 30 juillet 1999
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Nombre de parts
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Valeur unitaire des parts
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Coût total
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Achat |
1 000
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20,00 $
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20 000 $
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Situation au 31 décembre 1999
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Nombre de parts
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Valeur unitaire des parts
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Valeur marchande
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Avant la distribution |
1 000
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21,00 $
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21 000 $
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Après la distribution |
1 025
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20,49 $
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21 000 $
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Dans l’exemple qui précède, la distribution a été de 0,51 $ ou 2,43 % par part. Pour l’année 1999, vous aurez donc 510 $ (1 000 parts X 0,51 $) de gain en capital imposable à déclarer. Le jour où vous déciderez de vendre vos parts, vous réaliserez un gain en capital imposable inférieur à ce qu’il aurait été si aucun gain ne vous avait été distribué en fin d’année.
Poursuivons avec notre exemple : si vous liquidez votre position en janvier 2000 et que les parts sont toujours à 21 $ l’unité, vous devrez inscrire un gain en capital de 490 $ dans vos déclarations d’impôt pour l’année 2000.
La distribution s’effectue au prorata des parts détenues au 31 décembre, indépendamment de la date d’achat au cours de l’année. Cela signifie qu’un détenteur de parts se voit allouer le même nombre de parts additionnelles, et ce, peu importe le moment où il les a achetées dans l’année.
Au début de l’année prochaine, nous transmettrons à tous les participants hors régimes fiscaux les relevés 16 (Québec) et T3 (Canada) qu’ils doivent joindre à leurs déclarations d’impôt et sur lesquels apparaissent, en plus des gains en capital distribués, les revenus d’intérêt et de dividende qui leurs ont été attribués au cours de l’année.
Il est à noter que Les Fonds d’investissement FMOQ inc. s’assure de réduire au minimum le montant des gains en capital qui doit être distribué aux participants et sur lesquels ils sont imposés. Pour ce faire, nous veillons à ce que le gestionnaire de portefeuilles effectue une gestion efficace des gains et des pertes en capital et nous nous prévalons de toutes les exemptions fiscales auxquelles les Fonds ont droit.
Vous avez des questions ou des commentaires ? N’hésitez pas à nous les transmettre. Nous nous faisons un devoir d’en prendre connaissance et d’y répondre.
Le REER n’est pas éternel. En effet, l’année où vous atteindrez l’âge de 69 ans sera l’année limite pour décider du sort que vous lui réserverez. Vous aurez alors le choix entre 3 options, soit :
1) encaisser les fonds ;
2) acheter une rente ;
3) convertir votre REER en Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR).
Encaisser les fonds
Cette option est très lourde de conséquences sur le plan fiscal, car tout montant retiré du REER est ajouté à l’ensemble de vos revenus de l’année du retrait puis imposé comme revenu d’emploi, et ce, sans aucune possibilité d’allégement pour des gains de capital réalisés.
Acheter une rente
L’achat d’une rente permet au moins de se garantir un revenu fixe (habituellement mensuel) pour une période déterminée. L’investisseur doit choisir, dès l’achat, parmi plusieurs options qui influent sur les montants de versements de sa rente. Les plus populaires sont l’indexation de la rente en fonction du coût de la vie, la période de garantie et la réversibilité au conjoint. Il est à noter que l’achat d’une rente est, dans bien des cas, irrévocable et n’offre aucune latitude à son détenteur.
Convertir votre REER en FERR
Le FERR ressemble beaucoup au REER. Il est sans aucun doute l’option qui vous offre le plus de souplesse, tant au niveau du contrôle de vos investissements que des montants retirés. En effet, bien que vous soyez obligé de retirer annuellement un » montant minimum « , rien de vous empêche d’en retirer plus. Le montant annuel retiré est imposable et vient s’ajouter à l’ensemble de vos revenus de l’année alors que tout le reste du portefeuille continue de fructifier à l’abri de l’impôt (comme dans un REER), selon vos choix de placement.
Qu’est-ce que le « montant minimum » ? Il s’agit d’une fraction du total de votre portefeuille, soit 1 divisé par 90 moins votre âge dans l’année du retrait. Cette fraction augmente graduellement chaque année, pour se stabiliser à 20 % à compter de votre 94e anniversaire de naissance.
Quelques informations concernant le FERR
- Pour faciliter la gestion d’un portefeuille, il est souvent recommandé de regrouper ses REER avant de les convertir. Toutefois, il est important de noter qu’il ne s’agit pas ici d’une règle obligatoire.
- Le FERR peut être établi en fonction de l’âge du conjoint si ce dernier est plus jeune. Cette option vous permet de réduire le montant minimum à retirer.
- Même si vous détenez un FERR, tant et aussi longtemps que vous avez des droits de cotisation, vous pouvez verser des montants au REER de votre conjoint, si ce dernier a moins de 70 ans.
- Si vous n’avez pas besoin des fonds du FERR et si vous désirez qu’ils fructifient le plus longtemps possible à l’abri de l’impôt, demandez à ce que les retraits du » montant minimum » soient faits en décembre de chaque année.
- Rappelez-vous aussi que vous pouvez réviser annuellement votre choix quant aux montants à être retirés de votre FERR. De même, la fréquence des remises peut être modifiée.
- En terminant, souvenez-vous que le FERR vous permet de réviser vos choix au moins annuellement et, dans la plupart des cas, selon vos besoins du moment.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour en savoir davantage !
Le régime enregistré d’épargne-études (REEE) est un régime qui permet d’accumuler un capital en vue d’aider une personne de son choix à défrayer le coût de ses études postsecondaires.
La principale différence entre le REEE et le REER réside dans le fait que, contrairement au REER, les cotisations versées dans un REEE ne sont pas déductibles du revenu imposable. Par contre, ces cotisations permettent de bénéficier d’une subvention gouvernementale, un avantage exclusif au REEE.
L’adhésion à un REEE est simple : le souscripteur (ou cotisant) remplit un formulaire dans lequel il désigne un bénéficiaire, habituellement un enfant ou un petit enfant. Cette désignation peut être modifiée au besoin.
Par la suite, le souscripteur cotise à son gré, jusqu’à concurrence de 4 000 $ par année, par enfant. Ses cotisations sont assujetties à un maximum cumulatif de 42 000 $. Tous les revenus produits par le capital demeurent à l’abri de l’impôt jusqu’à leur retrait. Tout comme dans le REER, c’est le souscripteur qui détermine le choix des placements.
Plusieurs Fonds FMOQ sont admissibles au REEE. Ainsi les Fonds omnibus, équilibré, actions canadiennes, actions internationales, obligations et monétaire s’avèrent autant de choix pour le souscripteur. Chacun de ces Fonds répond à divers objectifs de placement.
Depuis 1998, le gouvernement fédéral accorde une subvention correspondant à 20 % des premiers 2 000 $ versés annuellement dans le REEE, le tout assujetti à un maximum cumulatif de 7 200 $. Les revenus produits par les subventions sont, eux aussi, à l’abri de l’impôt jusqu’à leur retrait.
La durée maximale du REEE est de 25 années, dont 21 de cotisations. On peut bénéficier des subventions jusqu’à l’année où le bénéficiaire atteint l’âge de 17 ans.
Il faut toutefois préciser que, pour un bénéficiaire de 16 ou 17 ans, les subventions seront versées seulement si :
- au moins 2 000 $ on été versés dans le REEE pour le compte du bénéficiaire, avant l’année de son 16e anniversaire ; ou
- au moins 100 $ ont été versés dans le REEE pour le compte du bénéficiaire à chacune des quatre années précédant son 16e anniversaire.
Lorsque le bénéficiaire atteint un niveau d’études postsecondaires admissible et reconnu par les autorités gouvernementales, il peut, à la demande du souscripteur, commencer à encaisser les revenus et les subventions accumulés dans le REEE, sous forme de paiement d’aide aux études. Les montants encaissés sont alors imposés selon le taux d’imposition du bénéficiaire. En général, ce taux est beaucoup moins élevé que celui auquel le souscripteur est assujetti. Quant au capital du REEE, il peut être remboursé au souscripteur et ce, sans aucune répercussion fiscale.
Advenant le cas où le bénéficiaire ne poursuit pas d’études admissibles au REEE et qu’aucun autre bénéficiaire n’est désigné, le souscripteur a la possibilité, s’il bénéficie de droits inutilisés, de transférer les revenus accumulés dans le REEE vers son REER (ou celui de son conjoint), selon certaines modalités.
À l’heure où il coûte de plus en plus cher de poursuivre des études, le REEE constitue un moyen des plus appropriés pour tous ceux et celles qui veulent accumuler un capital à des fins d’études postsecondaires tout en bénéficiant d’avantages fiscaux intéressants.
Pour en savoir davantage sur le REEE ou pour y adhérer, nous vous invitons à nous contacter du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30. Il nous fera plaisir de répondre à toutes vos questions.
À la suite de la chronique du mois dernier, nous survolons ce mois-ci quelques règles fiscales qu’il est essentiel de connaître afin de bien mesurer les répercussions de certaines décisions.
Règles d’attribution
En voyant leurs revenus de placement hors REER imposés selon leur taux marginal d’imposition, certains contribuables canadiens sont tentés de transférer leurs placements à leurs enfants mineurs ou à leur conjoint. Ils croient en effet que, les revenus de ces derniers étant imposés selon un taux inférieur, il est dès lors possible d’augmenter le rendement après impôt sur leurs investissements. Malheureusement, la règle d’attribution rend inefficace cette donation. Pourquoi ? Parce qu’elle fait en sorte que ce soit le donateur qui est imposé sur les revenus engendrés par les placements.
Disposition présumée
Lorsqu’un contribuable décède, son REER (ou FERR) peut être transféré à son conjoint et ce, sans répercussions fiscales. Ce n’est toutefois pas le cas pour les portefeuilles non enregistrés. En effet, même si les parts détenues par la personne décédée sont transférées au compte du conjoint survivant, c’est la règle de « disposition présumée » qui s’applique. Résultat ? Les répercussions fiscales sont les mêmes que si l’on vendait les unités pour les racheter par la suite.
Transfert
Comme nous l’avons mentionné dans notre dernier article, un participant qui vend ses parts de fonds d’investissement est imposé de la même manière, qu’il le fasse pour encaisser le produit de la vente ou pour acheter des parts d’un autre fonds. Il faut aussi savoir que le transfert de parts d’un fonds détenues dans un compte non enregistré vers un compte enregistré entraîne la réalisation d’un gain en capital (s’il y a lieu) l’année du transfert.
Perte apparente
Afin d’éviter de payer de l’impôt sur le gain en capital, il peut être intéressant de vendre un placement dont la valeur a chuté afin de matérialiser une perte. On peut alors :
- déduire la perte en capital du gain en capital qu’on aurait réalisé au cours de la présente année ou au cours des trois dernières années, et
- la porter en diminution d’un gain en capital qu’on pourrait réaliser ultérieurement. Afin d’éviter que quelqu’un vende un placement à perte pour le racheter le lendemain, le fisc a instauré le principe de la « perte apparente ». À ce sujet, il faut savoir qu’un investisseur ou son conjoint qui rachète un placement dans les 30 jours suivant le moment de la vente réalise une « perte apparente » non déductible. Cette dernière s’ajoute alors au prix de base rajusté du placement en question, de sorte qu’aucun avantage ne peut être tiré de cette stratégie.
En espérant que ces quelques règles sauront vous éclairer, nous vous invitons à communiquer avec nous pour en discuter plus longuement, au besoin.
De plus, nous sommes très intéressés à connaître vos commentaires ou vos suggestions de sujets à traiter dans cette chronique. N’hésitez donc pas à nous en faire part.
Les revenus générés par des parts de fonds communs de placement détenus dans des régimes enregistrés, tel le REÉR, ne sont pas assujettis à l’impôt tant et aussi longtemps qu’ils demeurent dans le régime. Ce n’est malheureusement pas le cas pour les investissements faits dans les fonds communs de placement détenus dans des régimes non enregistrés. En pareil cas, différents taux et modes d’imposition s’appliquent, selon le type de revenus que vous touchez.
Trois types de revenus existent dans les fonds communs de placement : les revenus d’intérêt, les revenus de dividendes et les gains en capital. En ce qui concerne les Fonds FMOQ, les deux premiers revenus sont versés trimestriellement, tandis que le troisième est attribué et distribué en partie, une fois par année (au 31 décembre), le solde étant matérialisé lorsque les parts sont vendues.
Dans les fonds communs de placement, les revenus d’intérêt proviennent, entre autres, des titres à revenus fixes. C’est le type de revenus le plus taxé, car il est imposé au même titre qu’un revenu d’emploi. Les revenus de dividendes, quant à eux, sont associés principalement aux actions et font l’objet d’un crédit d’impôt. Ils sont donc plus attrayants sur le plan fiscal, mais leurs rendements sont plutôt faibles depuis quelques années. Le taux maximal d’imposition au Québec sur les revenus de dividendes est de 39 %, comparativement à 53 % pour les revenus d’intérêt. Les gains en capital proviennent surtout des actions, mais aussi des obligations, en période de baisse de taux d’intérêt. Les gains en capital sont imposés selon le taux marginal d’imposition du détenteur, mais seulement 75 % des gains sont imposables. Voici un tableau qui résume l’impôt à payer, selon le type de revenus :
Tableau des taux d’imposition par type de revenus (1998)*
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Paliers d’imposition |
Revenus d’intérêt
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Gains en capital
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Revenus de dividendes
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24 999 $ et moins |
34,77 %
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26,07 %
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17,92 %
|
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25 000 à 29 589 $ |
37,77 %
|
28,33 %
|
21,68 %
|
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29 590 à 49 999 $ |
45,56 %
|
34,17 %
|
31,41 %
|
|
50 000 à 59 179 $ |
48,57 %
|
36,43 %
|
35,17 %
|
|
59 180 à 62 199 $ |
51,16 %
|
38,37 %
|
38,42 %
|
|
62 200 $ et plus |
52,61 %
|
39,46 %
|
39,40 %
|
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*Source :Aide-mémoire fiscal 1998-1999 de Informatrix
Une règle rapide permet de savoir combien doit rapporter un placement générant de l’intérêt pour équivaloir à un rendement de dividendes ou de gains en capital : il s’agit de le diviser par 1,3. Ceci signifie qu’avec 5 % en revenus d’intérêt ou 3,85 % en revenus de dividendes ou gains en capital, l’investisseur obtient le même rendement après impôt.
Fin d’année
Au mois de janvier de chaque année, nous transmettons, à tous les participants aux Fonds FMOQ, les relevés 16 (Québec) et T3 (Canada) qu’ils doivent joindre à leurs déclarations d’impôt et sur lesquels apparaissent les différents types de revenus attribués pour chaque fonds, au cours de l’année terminée. Ces relevés ne font cependant aucunement mention des gains en capital réalisés lors de la vente de parts d’un fonds. Il est très important de noter qu’un gain en capital est réalisé non seulement lorsqu’il y a vente des parts pour encaisser un montant, mais aussi lorsque des parts sont transférées d’un fonds à un autre.
Pour établir le gain en capital réalisé à la vente des parts, il faut soustraire du prix de vente unitaire, le coût moyen des parts qui se trouve sur l’avis de transaction transmis à la suite de la vente. On pourrait croire qu’il y a double imposition, soit une première fois avec la distribution de fin d’année, puis une deuxième fois à la vente des parts. Tel n’est pas le cas. La distribution de gain en capital en fin d’année vient réduire d’autant la valeur unitaire des parts; ce qui vient du même coup diminuer le gain en capital à la vente des parts.
En terminant, il faut rappeler que c’est le rendement après impôt qui doit retenir l’attention de l’investisseur dans des régimes non enregistrés.
Très important ! Tous les renseignements contenus dans cet article ne concernent d’aucune façon les régimes enregistrés tels le REÉR, le FERR et le REÉÉ.
Le mois prochain, nous traiterons encore de fiscalité. Nous aborderons la règle d’attribution ainsi que la disposition présumée. Entre-temps, n’hésitez pas à nous transmettre vos questions et à nous faire part de vos sujets d’intérêt et de vos commentaires.
Le mois dernier, dans cette chronique, nous vous avons proposé un test afin de déterminer la répartition de portefeuille REER la mieux adapté à votre situation financière et personnelle. Tel que mentionné, les Fonds FMOQ suggèrent depuis quelques années, trois différentes répartitions de portefeuille REER entre les différents Fonds FMOQ appelées : risque FAIBLE, MOYEN et ÉLEVÉ.
Dans le dernier le bulletin trimestrielle INFORMATION FINANCIÈRE, les répartitions de portefeuille suivantes étaient proposées :
Ces répartitions de portefeuille, bien que révisées continuellement en fonction de l’évolution des marchés, sont basées sur un horizon de placement à long terme; il est donc possible qu’elles demeurent inchangées pendant quelques trimestres consécutifs. Compte tenu que ces répartitions sont composées à l’aide des divers Fonds FMOQ, lesquels comprennent diverses catégories d’actifs, vous trouverez ci-dessous la composition des diverses suggestions de répartition entre les diverses catégories d’actifs, ainsi qu’un rappel des objectifs de placement de chacune.

La suggestion de répartition de « RISQUE FAIBLE » proposée par Les Fonds d’investissement FMOQ inc., comporte une forte proportion de titres à revenus fixes et d’encaisse (66 %) assurant ainsi une protection maximum du capital. Le solde est investi en actions canadiennes et internationale (34 %) afin de générer le meilleur rendement possible à long terme.

La suggestion de répartition de « RISQUE MOYEN » proposée par Les Fonds d’investissement FMOQ inc., constituée d’une bonne proportion d’actions canadiennes et internationales (62 %) et d’une base de titres à revenus fixes (38 %), vise à produire le meilleur rendement possible tout en assurant une protection du capital sur un horizon de placement de cinq ans.

La suggestion de répartition de « RISQUE ÉLEVÉ » proposée par Les Fonds d’investissement FMOQ inc., est érigée autour d’une forte proportion d’actions canadiennes et internationales (75 %) afin de maximiser le rendement du portefeuille à long terme.
Nous espérons que ces informations jointes au test présenté le mois passé vous ont permis de mieux connaître votre profil d’investisseur et les répartitions de portefeuille que Les Fonds d’investissement FMOQ inc. vous propose pour chacun d’eux. Nous vous rappelons que cet exercice est basé sur les différentes situations rencontrées le plus fréquemment et que le capital investi, la composition de vos autres actifs ou certaines particularités de votre situation financière ou personnelle peuvent nécessiter une stratégie de répartition personnalisée. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller de Les Fonds d’investissement FMOQ inc. pour obtenir plus d’informations ou en discuter.
Faites nous part de vos questions, de vos sujets d’intérêt et de vos commentaires, il nous fera plaisir de vous répondre.
Chaque individu est différent ; sa situation financière et personnelle et sa tolérance lui permettent de prendre plus ou moins de risques dans la gestion de ses placements en vue de la retraite. La société Les Fonds FMOQ inc. propose depuis quelques années, trois différentes répartitions pour un portefeuille REER, chacune répondant à un profil d’investissement particulier que nous avons appelé : niveau de risque faible, moyen et élevé.
Remplissez le questionnaire ci-dessous et vous serez en mesure de connaître la composition de portefeuille adaptée à votre profil financier personnel. La société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. publie trimestriellement le bulletin Information financière, qui est expédié avec les relevés de placement trimestriels à tous les détenteurs de Fonds FMOQ et présente une suggestion de répartition à long terme pour chaque profil d’investisseur.
- Je prévois avoir besoin de ce capital ou des revenus qu’il produira dans un horizon de temps de :2 ans et moins __(0 point)
plus de 2 ans, mais moins de 5 ans __(350 points)
plus de 5 ans, mais moins de 10 ans __(700 points)
plus de 10 ans __(775 points)
- J’envisage prendre ma retraite dans :déjà retraité __(0 point)
2 ans et moins __(5 points)
plus de 2 ans, mais moins de 5 ans __(50 points)
plus de 5 ans, mais moins de 10 ans __(100 points)
plus de 10 ans __(125 points)
- Le capital investi totalise :moins de 50 000 $ __(0 point)
entre 50 000 $ et 499 999 $ __(100 points)
500 000 $ et plus __(150 points)
- Même si le rendement global produit par ce capital était négatif sur une période de un an, je ne paniquerais pas et je m’en tiendrais à ma stratégie initiale :totalement en accord __(200 points)
indécis __(50 points)
totalement en désaccord __(0 point)
- Je couvrirai mes dépenses courantes sans utiliser le capital ou les intérêts produits :oui __(100 points)
indécis __(25 points)
non __(0 point)
- Ma situation financière générale me permet d’assumer un niveau de risque plus élevé sans que ma stabilité financière soit compromise :oui __(100 points)
indécis __(25 points)
non __(0 point)
- Le capital investi représente moins de 25 % de mon avoir total :oui __(100 points)
indécis __(25 points)
non __(0 point)
RÉSULTATS
Si le total de vos points se situe :
à 800 ou moins
L’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement à court terme. Il y aurait lieu de contacter un conseiller de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. afin d’établir une stratégie de placement particulière pour ce capital. Votre horizon de placement exige sûrement une combinaison de placements comprenant une grande portion de liquidités et des placements à revenus fixes.
entre 801 et 1050
Bien que l’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement de cinq ans et plus, votre tolérance au risque ainsi que votre situation financière et personnelle exigent un portefeuille à risque faible. La répartition de » risque faible » proposée par Les Fonds d’investissement FMOQ inc., qui comporte une forte proportion de titres à revenus fixes et d’encaisses correspondra à votre profil financier personnel. L’objectif de cette suggestion de répartition est d’obtenir le meilleur rendement possible en visant une protection maximum du capital.
entre 1051 et 1350
L’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement de cinq ans et plus. Votre tolérance au risque ou votre situation financière et personnelle permettent un portefeuille à risque moyen. La répartition de » risque moyen » proposée par Les Fonds d’investissement FMOQ inc., constituée d’une bonne proportion de titres de croissance et d’une base de titres à revenus fixes, est toute indiquée compte tenu de votre profil financier. L’objectif de cette suggestion de répartition est de produire le meilleur rendement possible tout en visant une protection du capital sur un horizon de placement de cinq ans.
à plus de 1350
L’analyse de vos objectifs de placement pour le capital investi indique un horizon de placement, une tolérance au risque ainsi qu’une situation financière et personnelle permettant un portefeuille à risque élevé. La répartition de « risque élevé » proposée par Les Fonds d’investissement FMOQ inc., érigée autour d’une forte proportion de titres de croissance à long terme, correspondra à votre profil financier. L’objectif de cette suggestion de répartition est de maximiser la croissance du capital à long terme.
Ce test vise uniquement à mieux vous situer par rapport aux répartitions que la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. vous propose depuis quelques années. Il se fonde sur les différentes situations rencontrées le plus fréquemment. Le capital investi, la composition de vos autres actifs ou certaines particularités de votre situation financière ou personnelle peuvent nécessiter une stratégie de répartition plus personnalisée. N’hésitez pas à communiquer avec votre conseiller de la société Les Fonds d’investissement FMOQ inc. pour en discuter.
Dans notre chronique du mois prochain, nous poursuivrons sur ce sujet en traitant de la composition de chaque portefeuille suggéré et de son niveau de risque. Entre-temps, n’hésitez pas à nous transmettre vos questions et à nous faire part de vos sujets d’intérêt et de vos commentaires.
La dernière campagne REER en est un bel exemple : les publicités dont vous inondent les sociétés de fonds communs de placement font grand état des rendements, mais insistent très peu sur les frais.
Les fonds communs de placement peuvent comporter trois (3) types de frais : des frais d’entrée, des frais de sortie ainsi que des frais de gestion. Si tous les fonds perçoivent des frais de gestion, tous n’exigent pas de frais d’entrée ou de sortie. Tous les fonds sont tenus d’indiquer, dans leur prospectus, s’ils exigent de tels frais et, le cas échéant, les pourcentages prélevés. Comme ces frais varient considérablement d’un fonds à l’autre, il vaut toujours mieux se poser cette question avant d’investir.
Les frais d’entrée et de sortie
Les frais d’entrée (ou d’achat) consistent en un pourcentage convenu à l’avance et prélevé sur votre investissement total. Ainsi, si vous achetez pour 10 000 $ de parts et que vous payez 4 % de frais d’entrée (400 $), seulement 9 600 $ seront investis dans le fonds. Ce pourcentage peut atteindre 5 % du montant placé.
Si vous choisissez un fonds qui comporte des frais de sortie et que vous décidez de vendre vos parts avant la fin d’une période donnée (habituellement 7 ans), des frais de sortie (ou de rachat) sont exigés. Ils consistent en un pourcentage décroissant calculé sur la valeur initiale de votre investissement, ou sur la valeur marchande de vos parts au moment du rachat. Ces frais peuvent atteindre plus de 5 % si le rachat s’effectue au cours des premières années suivant l’investissement.
LES FONDS FMOQ NE COMPORTENT AUCUNS FRAIS D’ENTRÉE NI DE SORTIE
Les frais de gestion
Ces frais couvrent notamment les honoraires des gestionnaires ainsi que les frais d’opération et de promotion du fonds. Perçus à même le capital, ces frais sont peu apparents; il n’est donc pas surprenant que beaucoup d’investisseurs en ignorent l’existence.
Comment comparer les frais de gestion ?
Il faut d’abord s’assurer de comparer des éléments comparables. Le moyen le plus simple de comparer les frais de gestion d’un fonds à l’autre est le ratio des frais de gestion (RFG)* qui permet de déterminer quel pourcentage de l’actif d’un fonds est consacré aux dépenses. Compte tenu de l’importance de cette information, les fonds ont l’obligation légale de divulguer leurs RFG des cinq (5) dernières années. Ceux-ci sont indiqués dans le prospectus (sous forme de tableau) ou dans les états financiers (dans les notes complémentaires).
Le RFG comprend tous les frais qu’un fonds assume, soit en plus des honoraires du gérant, toutes les dépenses payées par le fonds à tout fournisseur de service (à l’exception des frais de courtage et d’impôt sur le revenu des placements). Ce ratio est donc plus élevé que le taux de prélèvement des honoraires du gérant et représente plus fidèlement les frais de gestion d’un fonds.
Or, contrairement à la très grande majorité des fonds communs de placement, les participants aux Fonds FMOQ n’assument aucune autre dépense que les honoraires du gérant (Les Fonds d’investissement FMOQ inc.), car ce dernier prend charge, à même ses honoraires, de l’ensemble des dépenses d’opération des Fonds. En pratique, cela signifie que les RFG des Fonds FMOQ représentent les pourcentages exacts des honoraires du gérant.
Selon les dernières informations fournies par PAL Trak (février 1999), les RFG des Fonds FMOQ en regard de la moyenne des diverses catégories répertoriées sont :

Pourquoi faut-il se préoccuper des frais de gestion ?
Parce que les frais qu’un fonds paie à ses gestionnaires réduisent le taux de rendement du fonds. En effet, les frais de gestion ont un impact considérable sur la croissance d’un portefeuille d’investissement.
En prenant l’exemple de deux fonds générant chacun un rendement annuel brut de 12 %, le tableau ci-dessous illustre l’impact d’une différence de 1 % des frais de gestion sur le capital accumulé à la suite d’un investissement initial de 100 000 $.
Bien qu’on ne doive pas choisir un fonds commun de placement en fonction du seul critère des frais, il ne faut jamais oublier que chaque dollar dépensé à ce titre est un dollar de moins pour l’investisseur.
Les Fonds FMOQ représentent un investissement des plus intéressants, car les frais de gestion, et par conséquent les RFG, sont parmi les plus bas sur le marché.
* aussi souvent appelé MER pour Management Expense Ratio