/  22 septembre 2016

Allier rentabilité et conscience sociale

Répondant à la demande d’un nombre croissant d’investisseurs, la Société de services financiers Fonds FMOQ lance le Fonds omniresponsable FMOQ, qui conjugue rentabilité et investissement socialement responsable. Un outil de choix pour qui désire, par ses placements, contribuer à une société plus saine et plus équitable.

La tendance est à la consommation citoyenne. Du panier d’épicerie à la garde-robe, les Québécois sont de plus en plus nombreux à faire des achats qui sont en harmonie avec leurs valeurs. Suivant cette vague de fond, les investisseurs montrent un intérêt grandissant pour des placements qui, sans négliger la rentabilité, encouragent des pratiques plus respectueuses de la planète et de ceux qu’elle abrite. Cette forme d’investissement, connue sous le nom d’investissement socialement responsable, intègre de façon formelle à l’analyse financière traditionnelle de nombreuses considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).

Une demande entendue

Le phénomène est notable. Au Canada comme à l’échelle mondiale, l’investissement socialement responsable représente une proportion de plus en plus importante de l’actif sous gestion. Bénéfique à bien des égards, ce type de placement ne l’est pas moins sur le plan financier : les études montrent que les rendements à long terme des investissements responsables sont équivalents à ceux des placements traditionnels.

Dans l’optique de fournir aux membres de la communauté médicale et à leurs proches un produit répondant spécifiquement à cette demande, la Société de services financiers Fonds FMOQ vient de lancer le Fonds omniresponsable FMOQ, qui fait rimer objectifs financiers avec impacts sociaux et environnementaux positifs.

Ce nouveau Fonds commun de placement présente une composition entièrement diversifiée. Il plaira plus particulièrement aux investisseurs qui désirent intégrer une solution de placement responsable à leur portefeuille, et ce, par le biais d’un placement à moyen ou à long terme qui vise à la fois un revenu raisonnable et la croissance du capital à long terme.

Avant de présenter les stratégies adoptées par les gestionnaires pour mettre de l’avant les aspects éthiques, sociaux et environnementaux, faisons un petit tour d’horizon de ce nouveau Fonds.

Un portefeuille équilibré

Le Fonds omniresponsable FMOQ a un portefeuille de référence contenant 40 % de titres à revenu fixe canadiens, 30 % d’actions canadiennes et 30 % d’actions étrangères. La marge de manœuvre des gestionnaires est de 10 %, ce qui signifie que le poids des actions se situe en tout temps entre 50 et 70 % du portefeuille.

Le volet titres à revenu fixe est composé de titres gouvernementaux (canadiens et provinciaux) ainsi que jusqu’à 50 % d’obligations d’entreprises canadiennes de bonne qualité. Les obligations sont gérées activement, et le gestionnaire peut ajuster la durée du portefeuille afin d’en bonifier le rendement.

Les actions canadiennes sont sélectionnées selon une approche fondamentale de style valeur. Quant aux actions étrangères, elles sont détenues par l’intermédiaire de fonds indiciels négociés en bourse.

Il est important de noter que les titres du Fonds omniresponsable FMOQ font l’objet de la même analyse financière rigoureuse que ceux détenus par tous les Fonds communs de placement de la gamme FMOQ. S’y ajoutent toutefois des critères supplémentaires visant à favoriser les sociétés qui se démarquent par leurs pratiques en matière environnementale, sociale et de gouvernance.

Trois mesures particulières

Le processus de sélection des titres comprend trois mesures spécifiques à l’investissement responsable.

  1. L’application d’un filtre éthique
    On dit qu’on applique un « filtre éthique » lorsqu’on exclut d’emblée du portefeuille les entreprises qui tirent des revenus de secteurs d’activité ne cadrant pas avec les valeurs du fonds. En l’occurrence, le Fonds omniresponsable FMOQ exclut les titres de sociétés canadiennes tirant directement ou indirectement plus de 10 % de leur chiffre d’affaires des secteurs suivants : divertissement pour adultes, contrats militaires, armement, énergie nucléaire, jeux de hasard, alcool et tabac.
     
  2. Les critères ESG
    Pour sélectionner les actions canadiennes, les gestionnaires prennent en considération des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans le processus d’analyse fondamentale des entreprises (par exemple : quelles sont les pratiques de l’entreprise en matière de protection de l’air et de l’eau, de santé et sécurité au travail ou d’indépendance de son conseil d’administration ?). Ainsi, les sociétés qui, par rapport à leurs concurrentes, sont les plus performantes en regard des critères mentionnés sont les plus susceptibles d’être retenues. Les autres sont écartées.
     
    En ce qui concerne les fonds négociés en bourse (FNB) pour les titres étrangers, ils sont basés sur des indices ESG ou d’autres indices de la catégorie socialement responsable. Ces indices permettent de profiter des rendements généraux des principales bourses américaines, européennes, asiatiques et des pays émergents. En général, les indices sont basés sur la capitalisation boursière des entreprises : cela signifie que le poids accordé à un titre dans l’indice est plus élevé si la compagnie a une valeur plus importante. Les indices ESG, pour leur part, accordent une place prépondérante aux compagnies qui obtiennent un meilleur pointage ESG que leurs compétitrices du même secteur économique.
     
    On estime que les organisations bien gérées adoptent généralement des normes éthiques et environnementales élevées, traitent équitablement leur personnel et respectent les droits humains et les communautés avec lesquelles elles font affaire.
     
  3. Le vote par procuration
    Faire bouger les multinationales et les industries, c’est aussi un des objectifs visés par l’investissement responsable. Le vote par procuration est un instrument indispensable pour intervenir en faveur des orientations souhaitées au sein des sociétés dont le Fonds détient des actions. Au cours des assemblées d’actionnaires, le gestionnaire exerce ses droits de vote en vue de maintenir les normes les plus élevées en matière de gouvernance, d’assurer la durabilité des entreprises et d’encourager des pratiques d’affaires responsables.

Grâce à la mise en place de ces trois mesures particulières que sont le filtre éthique, les critères ESG et le vote par procuration, on s’assure que les entreprises dans lesquelles investit le Fonds omniresponsable FMOQ, en plus d’être rentables, font une réelle différence pour la planète et les communautés.

Faire le bon choix

Le Fonds omniresponsable FMOQ se greffe à l’éventail déjà bien garni des Fonds FMOQ, tous expressément conçus pour les membres de la communauté médicale québécoise et leurs proches.

Notons que les Fonds FMOQ sont reconnus pour leurs frais de gestion parmi les plus bas de l’industrie : ils n’exigent aucuns frais d’achat, de vente ni d’administration ; seuls des honoraires de gestion de 0,95 % (plus les taxes applicables) sont prélevés à même ces Fonds. Soucieuse de respecter cette orientation qui la distingue de ses concurrents, la maison a décidé d’appliquer les mêmes frais de gestion à son nouveau Fonds, une décision d’autant plus appréciée des investisseurs que les produits d’investissement responsable sont généralement plus chers que les autres produits d’investissement, en raison des efforts supplémentaires importants que requiert l’analyse ESG.

Si vous êtes de ceux qui pourraient considérer l’investissement socialement responsable comme une solution avantageuse, individuellement et collectivement, discutez avec votre conseiller de la meilleure manière d’intégrer le Fonds omniresponsable FMOQ à votre actif, en fonction de vos objectifs financiers, de votre horizon de placement et de votre profil d’investisseur.